Jamais j'aurais cru connaître l'angoisse
de la page blanche. Jamais je n'aurais pensé épuiser mes ressources. Il faut
croire que tout est dit. Que j'ai vidé mon sac, mon cerveau, mes tripes. Il
faut croire que j'ai suffisamment souffert. Ou, justement, pas suffisamment,
pas assez pour m'offrir de l'inspiration ad vitam aeternam.J'aurais aimé être capable d'écrire sans souffrir.
J'ai relu mes anciens écrits, mes anciens blogs, mon ancien moi. Je ne sais pas si c'est du masochisme, mais j'aime me relire. Même si ça signifie avoir le cœur déchiré par les pages noircies. Même si l'amertume envahit mon âme. J'ai relu.
Je ne pensais pas que les gens changeaient vraiment.
Je ne sais pas réellement quand est-ce que j'ai changé. C'est pas arrivé du jour au lendemain. J'me suis pas réveillée en me sentant 'vaaaachement plus mature'. Non. Je relis simplement mes cahiers. Je me retrouve simplement face à la réalité. Et ça fait mal au bide. Si, si, littéralement.
J'ai changé au point d'avoir peur de m'ouvrir. Au point d'être futile. D'avoir la trouille de me montrer. J'ai changé au point de préférer rester seule devant ma tasse de thé.
J'ai changé au point de ne plus savoir écrire.
Y'a 5 ans, je pleurais en privé. Je détestais pleurer devant les gens. J’avais une carapace, pas le masque fissuré que je porte aujourd'hui, non, une véritable carapace. Y'a 5 ans, je ne voulais pas d'homme dans ma vie. Je ne voulais pas être trahie. Je ne voulais pas souffrir. Je tombais amoureuse en silence, et c'était mieux ainsi. Y'a 5 ans, je sortais tout le temps, je riais, je me fichais de tout. Y'a 5 ans, je venais d'avoir 18 ans, je pensais que l'avenir serait compliqué, je le savais déjà. Y'a 5 ans, j'avais des secrets. De gros secrets. Je n'étais qu'à moitié détruite. Je pensais pouvoir vivre avec. Un peu. Y'a 5 ans, je pensais être forte.
Je suis tombée amoureuse.
Je suis tombée en dépression.
Je suis tombée de haut.
J'ai dévoilé mes secrets.
J'ai dévoilé mon âme.
Et je pleure partout, n'importe où, n'importe quand.
Je me suis retrouvée face à moi-même. Sans carapace, sans rien. J'ai dévoilé une femme qui est à des années-lumière de ce que je me suis efforcée de construire toutes ces années.
Et j'ai la trouille, j'suis totalement apeurée face à cette vie.
J'ai relu mes anciens écrits, mes anciens blogs, mon ancien moi. Je ne sais pas si c'est du masochisme, mais j'aime me relire. Même si ça signifie avoir le cœur déchiré par les pages noircies. Même si l'amertume envahit mon âme. J'ai relu.
Je ne pensais pas que les gens changeaient vraiment.
Je ne sais pas réellement quand est-ce que j'ai changé. C'est pas arrivé du jour au lendemain. J'me suis pas réveillée en me sentant 'vaaaachement plus mature'. Non. Je relis simplement mes cahiers. Je me retrouve simplement face à la réalité. Et ça fait mal au bide. Si, si, littéralement.
J'ai changé au point d'avoir peur de m'ouvrir. Au point d'être futile. D'avoir la trouille de me montrer. J'ai changé au point de préférer rester seule devant ma tasse de thé.
J'ai changé au point de ne plus savoir écrire.
Y'a 5 ans, je pleurais en privé. Je détestais pleurer devant les gens. J’avais une carapace, pas le masque fissuré que je porte aujourd'hui, non, une véritable carapace. Y'a 5 ans, je ne voulais pas d'homme dans ma vie. Je ne voulais pas être trahie. Je ne voulais pas souffrir. Je tombais amoureuse en silence, et c'était mieux ainsi. Y'a 5 ans, je sortais tout le temps, je riais, je me fichais de tout. Y'a 5 ans, je venais d'avoir 18 ans, je pensais que l'avenir serait compliqué, je le savais déjà. Y'a 5 ans, j'avais des secrets. De gros secrets. Je n'étais qu'à moitié détruite. Je pensais pouvoir vivre avec. Un peu. Y'a 5 ans, je pensais être forte.
Je suis tombée amoureuse.
Je suis tombée en dépression.
Je suis tombée de haut.
J'ai dévoilé mes secrets.
J'ai dévoilé mon âme.
Et je pleure partout, n'importe où, n'importe quand.
Je me suis retrouvée face à moi-même. Sans carapace, sans rien. J'ai dévoilé une femme qui est à des années-lumière de ce que je me suis efforcée de construire toutes ces années.
Et j'ai la trouille, j'suis totalement apeurée face à cette vie.
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