J’ai passé ma journée à réfléchir
à cette wishlist. Réalisant que j’avais oublié pas mal de choses, comme un
micro, un séjour aux studios Harry Potter, des cadres, et de
l’Epistolaire.
Puis j’ai réalisé que j’ai jamais vraiment été une fille à listes. J’en fais depuis peu, parce que la Famille
de l’homme en fait chaque année. J’suis plutôt une fille à surprises. Oui. J’suis
une dingue des surprises, en faire, en recevoir, même une petite, même si j’ai une intuition assez bonne et
que je me doute de tout avant,
mais j’en suis dingue.
Bref, j’suis pas une fille à listes. Je crois que dans ma vie je n’ai fait
qu’une seule lettre au Père Noël. Et encore, je l’ai retrouvée deux semaines après dans le sac à
mains de maman. J’ai toujours rêvé en
secrets, me contentant de ce que j’avais, de ce que maman m’offrait comme elle
pouvait. Et ça me suffisait.
Moi, la seule chose que
je veux, depuis toujours, c’est être heureuse.
C’est bête, un peu bancal, je l’avoue. Peut-être même un peu cliché.
J’ai goûté un peu au bonheur, parfois. Je l’ai touché du bout des doigts. J’ai
connu cette sensation de plénitude, un quart de seconde. Juste un
quart de seconde. Je ne sais pas comment on fait, on m’a pas montré. Pire, ça m’fait peur. Parce que justement,
chaque fois que j’y ai goûté, la chute qui s’en est suivie fut tellement
douloureuse, que j’ai pris peur. C’est quand même un peu ridicule, d’avoir peur
du bonheur, non ? Alors j’essaye, je m’accroche aux petits bonheurs du
quotidien, à chaque sourire, à chaque douceur. J’essaye de vivre un peu.
J’essaye de taire les voix dans ma tête. J’essaye de me trouver jolie. Je ferme
très fort les yeux pour penser à autre chose, pour changer de trottoir quand je croise mes souvenirs. J’essaye de panser la blessure et de calmer la
douleur. J’essaye de me dire
qu’il y a tellement pire dans le monde. J’essaye de me dire que j’ai des
raisons d’être heureuse. Mais, avouons-le, face à nos souffrances, on est tous
identiques. Quand la douleur prend tellement de place, on ne parvient pas à
penser aux autres.
C’est malsain.
'I'm friends with the monster that's under my bed.
Get along with the
voices inside of my head.
You're trying to save me, stop holding your
breath.
And you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazy.
[...] Cause I need an interventionist
To intervene between me and this monster,
And save me from myself and
all this conflict.
Cause
the very thing that I love is killing me
and I can't conquer it.
My OCD
is conking me in the head..
Keep knocking, nobody's home, I'm sleepwalking
I'm just relaying what the voice in my head's saying
Don't shoot the messenger, I'm just friends with the monster.'
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